Communiqué de la France Insoumise et de l’intergroupe parlementaire LFI
Des milliers de citoyens du Maghreb ont décidé de participer à une marche pour forcer la frontière à Rafah et secourir Gaza. Tandis que les dirigeants ayant le pouvoir de mettre fin au martyr enduré depuis vingt mois par les Palestiniens ne font rien. Cette démarche reçoit le renfort de citoyens européens.
Les insoumis disent leur respect pour ces militants, qui sont l’honneur de l’humanité.
L’écho de ces mobilisations pacifiques réclamant l’ouverture d’un corridor humanitaire est décisif. A Gaza, 2 millions de personnes sont en situation de famine ou au bord de l’être. Voilà la vérité que contribuent à rétablir ces militants pacifiques, ayant comme seule arme l’affirmation de leur solidarité avec leurs frères et sœurs en humanité.
Face à la propagande honteuse du gouvernement génocidaire, reprise en boucle dans certains medias, il faut le dire et le redire : non le blocus de Gaza n’a jamais été levé ! La faim y est utilisée comme arme de guerre.
A cette heure ces marches buttent sur l’obstacle de la militarisation extrême de la zone frontalière entre l’Égypte et Gaza. Aucune garantie n’existe notamment que le gouvernement israélien, qui toute honte bue prétend avoir affaire à des « jihadistes », ne donnera pas l’ordre de réprimer ces mobilisations dans le sang.
Cette mobilisation est donc une marque de courage et de fraternité magnifique. Cette marche appartient à ceux qui l’entreprennent l’ont appelé et la dirigent. Les insoumis se sont mis au service de ceux qui lui ont demandé de l’aide auprès des institutions, afin notamment que les personnes mises en détention soient relâchées. Ils recommandent une intense collaboration avec le peuple égyptien et le respect de la souveraineté du pays.
En quelques jours, les mobilisations populaires auront fait davantage pour alerter l’opinion mondiale sur la situation réelle à Gaza que nombre de gouvernements n’assumant pas leur responsabilité, à commencer par le gouvernement français. C’est déjà une victoire.