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Communiqué du groupe LFI-NFP

La Fédération nationale des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) alerte sur leurs difficultés.

Les associations féministes sont frappées de plein fouet par l’austérité. Plusieurs mois après le passage en force du PLF 2025, les crédits pour les associations spécialisées dans l’accompagnement des femmes victimes de violences n’ont pas été débloqués. Elles endossent seules l’extension de la Prime Ségur aux salarié-es pour un coût, estimé à environ 5,8 millions d’euros. Une situation aggravée par les choix de collectivités locales comme la Région Pays-de-la-Loire, qui a fait porter aux associations le fardeau de sa cure austéritaire.

La conséquence concrète : 25 CIDFF ont fermé des permanences juridiques, 30 postes supprimés et 70 ETP menacés. L’accompagnement des femmes est fragilisé, alors que le nombre de demandes augmente. Les fermetures concernent notamment les zones rurales, où les femmes sont pourtant surexposées aux violences (50% des féminicides s’y produisant, alors qu’un tiers de la population y vit).

Alors que nous avons passé le cap des 60 féminicides depuis le début de l’année 2025, et que les procès des viols de Mazan, le Scouarnec ainsi que l’affaire Bétharram ont mis en lumière la nécessité de lutter contre l’impunité et de prévenir les violences, il est urgent de réagir.

Interrogée à l’Assemblée, Aurore Bergé a annoncé le déblocage “dans les prochains jours” des crédits permettant la compensation de la prime Ségur. Nous serons vigilants à ce que cet engagement soit respecté. Le gouvernement doit débloquer les crédits pour 2025 en urgence, et enfin agir pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

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