Communiqué du groupe LFI-NFP
Ce jeudi 22 mai marque la journée internationale de la biodiversité, en souvenir de la signature de la Convention sur la diversité biologique en 1992.
Il y a urgence à agir face au déclin de la biodiversité. Nous assistons à une sixième extinction de masse. Au cours des cinquante dernières années, la taille moyenne des populations d’animaux sauvages a diminué de 73 %. Un million d’espèces sont menacées de disparition dans les décennies à venir.
Il y a urgence à agir car il ne peut y avoir d’humanité sans biodiversité. 75% des cultures végétales composant notre alimentation ont besoin d’être pollinisées par les insectes.
Il y a urgence à agir et pourtant le gouvernement français trahit les engagements pris lors de la COP 16 pour la biodiversité.
Le ministère de l’agriculture a annoncé supprimer les budgets communications et investissements de l’Agence Bio alors même que l’agriculture biologique a cruellement besoin de soutien.
Les financements 2025 du Pacte pour la haie sont actuellement gelés et empêchent les structures de préparer la prochaine saison de plantations de haies. Alors que celles-ci constituent un levier primordial pour la restauration et le maintien de la biodiversité, le gouvernement va provoquer une année blanche de plantations.
Le gouvernement et ses soutiens souhaitent ré-autoriser les néonicotinoïdes alors même que leur toxicité est avérée pour les insectes et pour la santé humaine. Ceci aux côtés d’autres dispositions néfastes dans la proposition de loi dite Duplomb en examen à partir de lundi 26 mai.
Ils nous emmènent droit dans le mur ! Vite, engageons la bifurcation écologique et solidaire !