L’industrie française est attaquée. Après Sarkozy et Hollande, Emmanuel Macron poursuit le saccage : Plus de 600 suppressions de postes sont annoncées chez ArcelorMittal France, au profit d’une délocalisation en Inde.
Pendant que les salariés trinquent, les actionnaires se gavent. La famille Mittal a empoché plus de 6 milliards d’euros en dividendes et rachats d’actions en seulement trois ans. Le tout, avec le soutien de l’État : 300 millions d’euros d’aides publiques sont versés chaque année à l’entreprise.
Face à cette trahison sociale et industrielle, la France insoumise exige :
- La nationalisation d’ArcelorMittal France, pour reprendre le contrôle de notre outil industriel.
- L’interdiction des licenciements dans les entreprises qui versent des dividendes.
- Le conditionnement des aides publiques au maintien des emplois.
Cette politique de casse industrielle est inacceptable. La souveraineté de notre pays passe par une planification écologique, un protectionnisme solidaire et le blocage des prix de l’énergie. Il est temps de rompre avec la logique du profit à tout prix pour défendre l’intérêt général.
NOS PRISES DE PAROLE
Ce mardi 13 mai, les députés de la France insoumise étaient aux côtés des salariés en lutte devant le siège d’ArcelorMittal.
Ce même jour, Aurélie Trouvé, présidente de la commission des Affaires économiques, a annoncé le dépôt d’une proposition de loi pour nationaliser ArcelorMittal France.
Dans le même temps, Manuel Bompard a interpellé le Premier ministre à l’Assemblée nationale, lui lançant cette question claire :
« Allez-vous nationaliser ArcelorMittal ou serez-vous le fossoyeur de la production d’acier en France ? »