Communiqué du groupe LFI-NFP
Il y a quelques jours, l’ONU alertait sur la situation dans le nord de Gaza soumis à un blocus total et à des bombardements ininterrompus : « la faim est partout, des bébés meurent de froid ».
C’est dans ce contexte effroyable que depuis vendredi, l’hôpital Kamal Adwan, le dernier en fonctionnement dans le nord de Gaza, se retrouve hors service suite à une offensive de l’armée de Netanyahou.
Les patients et soignants ont été placés les bras levés, en sous-vêtement, entre deux rangées de blindés et une large partie de l’hôpital a été incendiée par l’armée israélienne.
Le docteur Hussam Abu Safia, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, qui lançait une alerte le 23 décembre dernier indiquant que « le monde doit comprendre que notre hôpital est pris pour cible dans l’intention de tuer et de déplacer de force les personnes qui s’y trouvent », a lui été arrêté par l’armée de Netanyahou.
En moins de 72 heures ce sont trois hôpitaux qui ont été visés dans la bande de Gaza.
Cette stratégie de démantèlement systématique du système de santé témoigne du génocide en cours à Gaza.
Nous demandons la libération immédiate du docteur Hussam Abu Safiya comme de l’ensemble des soignants détenus par l’armée israélienne.
Après plus de 14 mois de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, le Président de la République doit passer des mots aux actes concrets pour stopper le génocide : sanctions contre le gouvernement Netanyahou, interruption des accords de coopération économique, embargo sur les armes et reconnaissance de l’État de Palestine.