Non au projet de réforme brutal et dangereux de la sûreté nucléaire !

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Le 8 février, le Gouvernement a annoncé par surprise un projet de réforme brutal et dangereux de la sûreté nucléaire. Il comprendrait le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui assure la recherche et l’expertise en matière de sûreté nucléaire, et la fusion de ses compétences techniques avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Cette réforme remet gravement en cause l’indépendance de la recherche en matière de sûreté nucléaire et menace la sécurité de tous les Français.

Ce projet de réforme est un véritable passage en force : le Gouvernement a demandé à l’IRSN, à l’ASN et au CEA de se prononcer en 12 jours, avant le 20 février, sur les modifications législatives visant à mettre en œuvre ces évolutions. Cette réforme pourrait ensuite passer en catimini, sans étude d’impact, par un amendement au projet de loi relatif à l’accélération du nucléaire qui sera examiné en commission à partir du 28 février, et dans l’hémicycle à partir du 13 mars.

Les salariés et les syndicats sont sidérés. Le 16 février, le Conseil d’Administration de l’IRSN a voté une motion d’alerte. Le 20 février, les salariés étaient en grève. Les salariés ont de nouveau appelé à faire grève mercredi 28 février.

Le groupe LFI-NUPES apporte son plein soutien à la mobilisation des salariés et des syndicats et réaffirme son engagement à défendre la séparation de l’expertise et du contrôle en matière de sûreté nucléaire. Il s’opposera sans concession à l’Assemblée nationale à la réforme brutale et injustifiée projetée par le Gouvernement. Celle-ci est symptomatique d’un agenda nucléaire conduit à marche forcée par le Président de la République au mépris de la sécurité des Français et du débat démocratique sur l’avenir énergétique de notre pays.

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