Loi de programmation militaire : le mépris du parlement comme méthode

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Communiqué de presse du groupe parlementaire LFI-NUPES

Le président de la République a présenté lors de ses vœux aux armées les premiers contours de la prochaine loi de programmation militaire (LPM). Mise à part quelques annonces précises et bienvenues, parfois déjà connues, et le chiffre de 413 milliards d’euros, E. Macron n’est pas entré dans les détails de ce qu’il entendait octroyer à nos armées.

L’argument d’une co-construction en cours avec le Parlement ne pourra plus être avancé. Chaque fois que les députés LFI-NUPES ont cherché à aborder les aspects financiers des différents thèmes traités dans les groupes de travail mis en place par le ministre, la réponse fut claire : il n’entre pas dans les missions de ces groupes de plancher ce sujet, ni même de travailler sur la doctrine. Preuve en est, le montant des crédits est déjà connu alors même que les groupes n’ont pas fini leurs différents travaux. Cela est d’autant plus regrettable, que ces groupes de travail, réunissant des personnalités de haut niveau, auraient pu être une bonne initiative permettant à la représentation nationale de participer à l’élaboration de la future LPM.

Dès lors, les députés insoumis de la commission de la défense ont décidé de suspendre leur participation à ces groupes de travail et réserveront leurs interventions aux débats parlementaires auxquels ils prendront toute leur part, comme ils le font déjà systématiquement dans les travaux de la commission. Par ailleurs, ils proposeront un projet alternatif.

Enfin, les députés LFI-NUPES seront particulièrement vigilants quant à la répartition des crédits et à la satisfaction des besoins de nos forces, notamment en ce qui concerne les capacités spatiales, cyber, sous-marines ou encore en matière de masse.

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