[Parodie] La lettre de Macron que vous n’avez pas reçue

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Dans un courrier adressé aux Français·es de l’étranger, Emmanuel Macron s’est récemment aux Français·es de l’étranger. Les insoumis·es établi·es hors de France lui répondent en ré-écrivant la lettre qu’ils et elles auraient dû recevoir de la part de celui dont le bilan auprès des Français·es de l’étranger est catastrophique.

Chères compatriotes, chers compatriotes,

Alors que nous vivons depuis un an avec une crise sanitaire sans précédent qui a limité vos déplacements et impacte votre quotidien, je tenais à vous écrire.

C’est d’abord un excellent prétexte pour faire comme si de rien n’était, et faire campagne pour les listes qui me soutiennent, tout ça sur le dos du contribuable et sous couvert de m’intéresser à vous. Aucun Président n’avait fait ça avant. Vous voyez on innove à la startup nation !

Depuis le début de cette crise, nous n’avons pas ménagé nos efforts.

Nous avons incité les Français et les Françaises à payer les soignants avec leurs cagnottes et en les applaudissant chaque soir sur leur balcon à 20h, ceux-là même que je faisais tabasser dans les manifestations pour la défense de l’hôpital public.

Pendant ce temps, j’ai pu continuer à supprimer les lits d’hôpitaux en pleine crise, sans faire la couverture de la presse, et les Français n’y ont vu que du feu.

Pour excuser les journaux, ils avaient d’autres préoccupations : les masques, les autorisations, le couvre-feu, le confinement, la 3e voie, une chose un jour, le lendemain son contraire, même les ministres ont eu du mal à suivre.

Et je ne vous parle pas de la vaccination. Nous avons créé les meilleures conditions : liquidation de l’industrie pharmaceutique française, des subventions par millions directement dans la poche des multinationales américaines dont on a dû subir les retards. C’est vrai que je vous avait dit que le vaccin serait un bien mondial de l’humanité, mais négocier les brevets aux Américains c’était un peu exagéré.

À l’étranger, je n’aurais pas voulu être à votre place pour demander les aides SOS au vu des difficultés administratives que mes ministres vous ont imposées. Surtout les entrepreneurs qui n’ont rien reçu, ils n’avaient qu’à avoir un siège social en France. Et puis maintenant que vous vous êtes habitués aux communications dématérialisées, je vais pouvoir continuer à casser le service public, réduire les moyens de nos consulats, nos ambassades, et je jouerai la même partition pour les écoles, l’enseignement et la place du français et de la francophonie.

Je ne voudrais pas être trop long. Je conclurai ici avec un mot de mon lieutenant Guerini, le chef d’En marche ou de ce qu’il en reste : la France is back. On ne voit pas trop pourquoi ni comment, mais ça fait chic. Car ceux qui ne parlent pas anglais sont comme ces milliers de personnes qui attendent à la gare du nord de Paris, ceux qui ne sont rien.

Soyez assuré de mon soutien aux plus riches,

Leur Président de la République Française

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