Résolution sur l’eau : synthèse des travaux de l’Assemblée représentative

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Durant une semaine les militant·es de La France insoumise participant à l’Assemblée représentative 2020 se sont retrouvé·es autour de tables numériques pour réfléchir collectivement, notamment autour d’une résolution intitulée « L’eau et son assainissement, notre défi commun ».

Retrouvez ci-dessous la synthèse des travaux rédigée à partir des comptes rendus des tables numériques.

4 questions étaient posées aux participantes et participants, les voici :

  • Décrivez toutes les activités et actions quotidiennes pour lesquelles vous avez besoin de l’eau.
  • Selon vous, que payez-vous avec votre facture d’eau ?
  • De quand date votre dernière sécheresse ? votre dernière inondation ? Que faire pour y remédier ?
  • Quelles actions seraient susceptibles de faire prendre conscience que l’eau n’est pas une marchandise mais un bien commun ?

Les réponses ont été formulées ainsi :

Décrivez toutes les activités et actions quotidiennes pour lesquelles vous avez besoin de l’eau.

Les usages remontés par les insoumis·es ont été assez nombreux. L’intégralité des contributions a évoqué plusieurs usages majeurs : boire, manger, se laver, faire le ménage. Les usages mentionnés par une ou plusieurs contributions ont ajouté d’autres domaines : jardiner, remplir sa piscine, se chauffer, se baigner, donner à boire aux animaux, etc.

Selon vous, que payez-vous avec votre facture d’eau ?

Les réflexions produites par les différentes tables numériques de l’Assemblée représentative ont été très riches. Tout d’abord, la majorité des tables a choisi de s’appuyer sur des factures afin d’établir un diagnostic. Ainsi, deux remarques majeures ont émergé. Tout d’abord, tout le monde en France ne dispose pas de facture d’eau. Ensuite, les très fortes disparités entre les tarifs ont étonné.

De nombreuses tables ont évoqué la différence entre l’eau gérée en régie publique et celle gérée par le privé. Les insoumis·es ont souligné la coût de la rémunération des actionnaires dans le cas de l’eau gérée par une entreprise.

Enfin, les tables ont détaillé les différentes lignes de la facture : assainissement, lutte contre la pollution ; modernisation des réseaux, etc. L’inégalité des informations d’une facture à l’autre – mention ou absence de la qualité de l’eau par exemple – a étonné. De même, la difficulté de lecture en de compréhension de la répartition des dépenses a été soulignée.

De quand date votre dernière sécheresse ? votre dernière inondation ? Que faire pour y remédier ?

Cette question est celle qui a suscité les écrits les plus longs. L’intégralité des tables compte un·e ou plusieurs participant·es qui ont dû faire face à au moins un épisode de sécheresse ou d’inondation ces dernières années. Cela va d’une gare fermée il y a deux ans pour inondation à une sécheresse annuelle.

Parmi les solutions pour y remédier, la qualité des propositions du livret Eau bien commun de la France insoumise a été soulignée.

De nombreuses solutions collectives nécessitant la planification écologique ont été développées : végétaliser les communes, cesser l’artificialisation des sols, mieux contrôler les constructions nouvelles, changer les pratiques culturales, changer les modes de construction, entretenir les réseaux, éviter la surconsommation, mettre fin à l’élevage intensif, etc. La multiplicité des propositions et l’argumentation fine témoignent d’un haut niveau de connaissance des enjeux de la part des insoumis·es.

Quelles actions seraient susceptibles de faire prendre conscience que l’eau n’est pas une marchandise mais un bien commun ?

Plusieurs axes de réflexions ont émergé dans ce champ. La bataille pour la gratuité des premiers m³ cubes d’eau est revenue à de nombreuses reprises. Pour beaucoup, elle permet de lier la question écologique à la question sociale : ainsi soutenir l’installation de fontaines gratuites dans l’espace public pour permettre l’accès à l’eau pour toutes et tous est revenu à plusieurs reprises.

L’éducation et la sensibilisation dans les écoles est revenue dans plusieurs contributions. La nécessité d’informer sur des enjeux majeurs, telle la différence de qualité entre l’eau du robinet et l’eau en bouteille a été soulevée.

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