Annonces gouvernementales pour la Seine-Saint-Denis : 23 mesures de rattrapages, mais encore beaucoup de flou - Communiqué d’Eric Coquerel

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Il y a un an et demi, les parlementaires alertaient le gouvernement sur l’abandon de l’Etat du département. Il y a un an, les maires du 93 attaquaient l’Etat en justice pour rupture d’égalité républicaine.

Je tiens à saluer la mobilisation des élus, des personnels, des habitants du département car c’est à eux que l’on doit les 23 mesures annoncées par le Premier Ministre pour la Seine-Saint-Denis. 

Tout ce qui est pris est bon à prendre, mais nous sommes loin de « l’Etat plus fort » vanté par le gouvernement. Tout juste peut-on parler de rattrapages. 

En outre, beaucoup de ces mesures restent floues et doivent s’inscrire dans le dur pour devenir réelles : qui seront les bénéficiaires précis de la « prime de 10 000euros » ? Quand sera touchée cette prime ? L’incertitude est la même concernant les budgets : quand seront-ils votés ? Le Premier Ministre a admis ne pas encore savoir. La vigilance doit donc être maintenue. D’autant que des mesures déjà prévues, comme celles concernant la santé, ont été présentées comme des nouveautés.

Je regrette également l’absence de réponses fortes en matière d’éducation, de lutte contre la pauvreté, d’aides aux collectivités ou de logement.

Un triste signal a enfin été émis durant cette réunion : Le secrétaire de la CGT 93 a été interpellé par la police devant la préfecture alors qu’il s’y était rassemblé pacifiquement avec ses camarades. Les syndicalistes ont leur place dans ces discussions, pas derrière les barreaux ! Je demande sa libération immédiate.

Eric Coquerel, député La France Insoumise de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis

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