Question écrite | Avenir des antennes territoriales de Météo France

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M. Michel Larive attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur l’avenir des antennes territoriales de Météo France.

Dans le cadre du programme Action publique 2022, la direction de Météo France a remis un rapport au ministre de la Transition écologique et solidaire, M. Nicolas Hulot. L’arbitrage final pour les territoires de montagne a été rendu fin juillet. Votre gouvernement souhaite réaliser des économies sur les services météorologiques rendus aux territoires de montagne. Des mesures visant l’établissement public Météo-France ont été annoncées, parmi lesquels une baisse de 3000 à 2500 emplois au terme des 5 prochaines années. Cette baisse d’effectif s’ajoute à celle déjà subie en 2004. La direction de Météo-France compte faire porter l’essentiel de l’effort à ses antennes territoriales. Dans les projections du rapport Action Publique 2022, la plupart des centres de montagne qui existent encore vont disparaître. Faire payer la note de vos réformes aux territoires de montagne est injuste. En 2012 déjà plusieurs centres météorologiques en lien avec la montagne avaient fermé ou perdu leurs activités. Ce fut le cas de Saint-girons, une ville de ma circonscription, qui a connu un épisode pluvieux et orageux très violent fin juin et début juillet de cette année, qui aurait pu, avec davantage de moyens, être anticipé. Penser que les progrès de la prévision numérique permettent la réduction des effectifs et des centres de ressources dédiés est une erreur. La complexité des reliefs rend indispensable une expertise humaine. Les prévisionnistes de Météo France vont se voir attribués la surveillance d’un territoire plus grand avec moins de moyens.

En considérant tous ces éléments, je souhaite savoir comment vous comptez garantir à nos citoyens de bonnes conditions d’anticipations des risques météorologiques en diminuant les moyens alloués à Météo-France ?

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