Organiser une discussion sur la précarité autour d’un café à proximité des gares

pARTAGEZ

Nombre de participant·e·s : 4 minimum

Temps nécessaire : 3 heures pour l’action. Préparation étalée sur plusieurs jours.

Une discussion sur la précarité autours des gares peut prendre différentes formes. Un café ou un thé offert le matin devant la gare. Une collation offerte le matin ou le soir devant la gare, ce qui permet des échanges avec des personnes aux profils divers, quel que soit leur statut et un partage d’idées et d’expériences, d’opinions.


Pourquoi c’est important ?

La pauvreté est un sujet touchant une grande part de la population : une personne est pauvre si son niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population française, soit 1000 euros mensuels par personne. Beaucoup n’ont pas consciences d’être en situation de précarité. 8,6 millions de français vivent sous le seuil de pauvreté. Cette action permet des débats sur la vision de chacun à propos de la précarité : définition, expériences vécues, idées d’action. Cela permet de sensibiliser les personnes à ces sujets.


Comment faire ?

Le principe général : Offrir un café à un usager des transports en commun ou à un passant et amorcer une discussion sur la précarité : se sent-elle concernée ?

Logistique : Prévoir du café et/ou du thé transportés dans des thermos, des petits gâteaux, une table, des gobelets en plastiques, si possible un barnum, ainsi qu’une banderole annonçant le thème « La précarité c’est quoi ? » ou «  la précarité, vous sentez-vous concerné ? ».


Organiser le café

Cette action est plutôt facile à réaliser et ne nécessite pas une préparation intensive : préparer le café et prendre connaissance du kit argumentaire afin de répondre aux éventuelles questions, d’enclencher le débat. L’idée est d’offrir une boisson chaude pour un échange convivial sur le thème de la précarité. Proposer un café à un·e passant·e, amorcer la discussion et lui poser la question « La précarité, c’est quoi selon vous ? ».

 

En amont :

  • Faire circuler l’information de l’action via les réseaux sociaux, le bouche à oreille, un tract
  • Réunir le matériel que l’on a à disposition (tracts) et acheter des gobelets en carton ou en plastique, thermos, table pliante.
  • On peut prévoir un enregistrement vidéo ou audio des interventions des passant·e·s.
  • Confectionner une banderole


Le jour J :

  • Organiser le lieu, une trentaine de minutes avant l’action
  • S’installer à un endroit passant et voyant

 

Cette action concrète nécessite peu de moyens financiers et qui permet de créer un contact avec des personnes de tous métiers, de tous statuts. Ce type d’action permet également de recenser la vision de chacun·e face à la précarité.

Rechercher