Délégation de député.e.s insoumis​.es en Palestine

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C’est avec la plus grande stupéfaction que nous avons appris que nous étions empêché.e.s de fouler le sol israélien, seul accès menant aux territoires palestiniens. Nous, député.e.s insoumis​.es, avions décidé d’entreprendre ce voyage en Palestine au sein d’une grande délégation, sous l’égide de l’AJPF (association pour les jumelages entre les camps palestiniens et les villes françaises).

Nous avions pour intention de rappeler à la communauté internationale, les résolutions adoptées par les nations unies sur l’un des plus vieux conflits de la planète. Notamment celle, historique, du 23 décembre 2016, rédigée par les palestiniens et portée par l’Egypte. Ce jour-là, le conseil de sécurité de l’ONU votait, par 14 voix pour et une abstention, une résolution demandant l’arrêt des constructions visant à la colonisation de la Cisjordanie par Israël.

Aujourd’hui, ce sont presque 5,5 millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui vivent dans des camps de réfugiés, depuis presque 70 années pour certain.e.s. C’est surtout cette population que nous voulions rencontrer, celle qui a un besoin immense du soutien de la communauté internationale. Celle qui souffre et dont la voix s’estompe peu à peu dans les medias internationaux.

Nous avons donc inauguré une nouvelle pratique du droit international, décidé unilatéralement par le gouvernement israélien : Le refus d’accès de parlementaires étrangers à un territoire dit « ami ». Jamais, aucun état de droit, n’avait auparavant osé remettre en cause la légitimité de circulation des parlementaires étrangers sur son territoire.

Mais, que nos amis en Palestine et en Israël se rassurent, ce n’est que partie remise. Nous entreprendrons un autre voyage en Palestine, dès que toutes les conditions de notre libre circulation en ses territoires seront réunies.

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