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Dans son blog du Huffington post, l’éditorialiste Gérard Leclerc, semble chercher en vain des fragilités dans le programme porté par Jean-Luc Mélenchon. Réduisant la campagne de la France Insoumise au talent de son candidat, il oublie que notre dynamique s’appuie sur un travail programmatique participatif de grande ampleur. Aux côtés de notre programme l’Avenir en commun, ce sont en effet plus de 40 livrets programmatiques qui ont été élaborés grâce à la participation active de milliers d’insoumis. Par ailleurs, nous sommes le seul mouvement politique à avoir entièrement chiffré notre programme, chiffrage auquel nous avons consacré une émission publique de plus de 5 heures. Il n’empêche, Gérard Leclerc l’affirme, notre programme comporterait trois fragilités qui concerneraient les questions économiques, la stratégie européenne et la politique étrangère. Éléments de réponse.

Un programme qui rapporte

Sur le plan économique, L’Avenir en commun propose de rompre avec les politiques d’austérité qui nous ont menés dans l’impasse actuelle. Pourtant cela semble effrayer Gérard Leclerc. S’il existe pourtant une perspective effrayante, c’est au contraire celle qui consiste à nous enfoncer dans le chômage de masse et la crise écologique. Certes, le programme de la France Insoumise prévoit 173 milliards d’euros de dépenses nouvelles mais l’auteur de l’article oublie de dire qu’elles s’accompagnent de 190 milliards d’euros de recettes, notre programme économique est donc excédentaire. À terme, il rapporte 17 milliards par an ! Par ailleurs ces dépenses nouvelles serviront l’intérêt général (augmentation du smic et du point d’indice des fonctionnaires, retour à retraite à 60 ans, prise en charge à 100% des dépenses de santé, politique ambitieuse pour l’école, construction de logements ou développement de l’agriculture biologique). Voilà un programme responsable, contrairement aux dépenses de type CICE que nos adversaires proposent d’amplifier, et qui ne sont que des cadeaux inutiles offerts aux plus grandes multinationales. 

Un processus européen réaliste et conséquent

S’agissant des questions européennes ensuite, Gérard Leclerc agite le spectre de la sortie de l’euro pour effrayer l’électeur potentiel de Jean-Luc Mélenchon, au mépris de toute analyse honnête de notre programme et des rapports de force qui existent au sein de l’UE. Nous l’avons répété à de multiples reprises, l’urgence est d’appliquer notre plan A par la renégociation des traités pour en finir avec l’ordolibéralisme et modification des statuts de la BCE pour que l’euro soit une monnaie au service des peuples et non des marchés. Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des absurdes règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles.

Pour que cette négociation aboutisse, nous disposons d’un rapport de forces très favorable, car :

  • La France est une des deux grandes puissances de l’UE
  • La politique actuelle ne convient qu’à l’Allemagne et à l’Autriche, d’autres pays comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou le Portugal ayant tout à gagner à l’évolution que nous proposons
  • Nous disposons d’un plan B réfléchi via la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. L’UE, on la change ou on la quitte.

On ne fait pas l’Europe sans la France ! Donc, contrairement à ce qui est annoncé dans cet article, les chances de réussite de notre plan A sont très importantes et nous sommes prêts à faire face à toutes les situations grâce à notre plan B.

La France non alignée et puissance de paix

Enfin, en matière de politique étrangère, les sueurs froides évoquées par Gérard Leclerc devraient davantage concerner les programmes de nos adversaires politiques. En effet, l’appartenance à l’Otan ne fait pas débat pour les autres candidats et chez les éditorialistes. Pourtant, cette organisation lance des guerres dans le monde entier et participe activement à l’aggravation des tensions avec la Russie notamment. L’éditorialiste soutiendrait-il soutien des actions militaires illégales du point de vue du droit international (Trump en Syrie) ? Des telles alliances militaires alimentent bien plus sûrement les conflits armés que notre programme, fondé sur une analyse géopolitique raisonnée au service de la paix.

Nous savons en revanche que ne pas considérer les intérêts de certaines puissances, chercher à les humilier ou à les agresser ne fera qu’alimenter un peu plus le désordre du monde. Quitter l’OTAN, organisation militaire et belliqueuse pour replacer l’ONU au centre du jeu, sert bien plus sûrement la paix que l’alignement systématique sur les positions atlantistes. 

La Paix, voilà le thème du discours de Jean-Luc Mélenchon à Marseille : 

Plutôt que de chercher des faiblesses imaginaires dans notre programme, nous suggérons à Gérard Leclerc de se pencher sur les programmes de nos adversaires. Il serait pris à coup sûr de véritables sueurs froides en constatant que ceux là n’ont pour seul programme que de reconduire et d’amplifier les politiques actuelle, synonymes de précarité et de chômage, de destruction de l’environnement et d’exacerbations des tensions géopolitiques.

Enfin, contrairement à ce qui est affirmé, Jean-Luc Mélenchon n’a ni admiration ni sympathie pour tel ou tel dirigeant.

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