Vendredi 18 août, les Caravanes populaires ont effectué leurs dernières étapes de l’été au Vigan dans le Gard et à Voiron dans l’Isère.
Ici comme dans toutes les autres villes où les caravanes se sont rendues, les habitant·es rencontré·es ont évoqué leurs difficultés liées à l’inflation et aux bas salaires. Pour elles et eux, il est urgent de prendre des mesures fortes et concrètes qui permettent d’améliorer leur quotidien.
En porte-à-porte, nous avons rencontré :
- Sarah, 37 ans, employée de mairie : « Tout est tellement cher, pour la première fois, nous ne sommes pas du tout partis en vacances de l’année. Niveau budget, ce n’était pas possible. ».
- Marwan, 33 ans, serveur : « Le 5 du mois, je n’ai déjà presque plus rien. Avant, quand il y avait un imprévu, je pouvais me débrouiller, mais là, c’est devenu impossible. Ma voiture ne démarre plus depuis 10 jours, je la laisse jusqu’à ce que je reçoive mon salaire. Depuis, je dois me débrouiller avec les transports en commun et avec mes horaires ce n’est pas facile. ».
- Monique, 82 ans : « Je ne sors quasiment plus de chez moi. Avec 800 euros de pension, je ne peux plus m’offrir de petits plaisir. Par exemple, je ne peux plus aller au cinéma. C’est devenu trop cher. Je n’ai pas passé ma vie à travailler pour devoir maintenant me contenter de manger et dormir. Ce n’est pas une vie. Je me sens vraiment coupée de tout et délaissée par ceux qui nous gouvernent. J’ai travaillé toute ma vie pour au final tout compter au centime prêt ! ».
Depuis que Macron est président, les 500 plus grandes fortunes de France ont vu leur richesse augmenter de 600 milliards d’euros, quand le pays dénombre 400 000 pauvres de plus. Il est urgent d’aller chercher l’argent où il y en a et de répartir les richesses.
➡️ Retrouvez toutes les étapes des Caravanes populaires contre la vie chère : https://lafranceinsoumise.fr/caravane-populaire-contre-la-vie-chere-aout-2023/
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