Communiqué du groupe LFI-NFP
Le groupe LFI s’associe à une proposition de loi transpartisane initiée par la Fondation pour le logement des défavorisés, afin d’ adapter les logements aux fortes chaleurs et protéger leurs occupants.
Alors que le pays traverse un épisode caniculaire d’une précocité et d’une intensité rarement atteinte, cette proposition de loi qui vise à lutter contre les logements « bouilloires » est plus que jamais d’actualité.
Nous sommes parmi les premiers signataires de ce texte qui garantira que, pour être considéré “décent”, un logement doit assurer un environnement habitable toute l’année sans mettre en danger la santé des occupants.
En 2024, 3 700 personnes sont mortes des conséquences de la chaleur, 42 % des Français ont déclaré avoir souffert de températures excessives dans leur logement, parfois pendant plusieurs semaines. Ces conditions frappent en priorité les plus précaires : locataires, étudiants, habitants des quartiers populaires ou des centres-villes denses, souvent contraints de vivre dans de véritables logements “bouilloires”.
Cette proposition de loi vient pallier l’inaction coupable d’un gouvernement qui refuse d’imposer des normes contraignantes aux bailleurs et aux promoteurs. Pire : après une coupe de 700 millions d’euros dans la loi de finances 2025, l’exécutif a annoncé la suspension de MaPrimeRenov’. Il remet ainsi en cause le soutien financier, déjà insuffisant, aux ménages réalisant des travaux dans leur logement et plonge dans l’incertitude toute une filière économique.
Le groupe parlementaire La France Insoumise demande la mise à l’ordre du jour de ce texte dès septembre prochain, en amont du débat budgétaire. Alors que les étés caniculaires deviennent la norme, il appelle au soutien le plus large à cette initiative.
