En prenant la décision de bombarder l’Iran sans même faire semblant de consulter l’ONU ni se soucier des risques de contamination radioactive, Donald Trump vient de porter un nouveau coup terrible et d’une ampleur inédite au droit international.
Le risque nucléaire iranien n’est qu’un prétexte comme l’étaient les imaginaires armes de destruction massive de Sadam Hussein lors de la guerre en Irak en 2003. La suite est connue, le chaos au coeur du Proche Orient, et la multiplication des groupes terroristes dont Daesh.
En réalité, Donald Trump poursuit avec de vraies armes la guerre commerciale déclenchée après son élection et qui ne donnait pas les résultats escomptées. Le contrôle du détroit d’Ormuz par lequel passe une grande partie des approvisionnements pétroliers du monde, et notamment chinois, est sans doute dans le collimateur de
cette offensive impérialiste.
Quoi qu’il en soit, le risque est grand d’une généralisation du conflit. Nous sommes revenus à la période qui a précédé la première guerre mondiale.
En exprimant seulement sa « préoccupation », la France n’est pas à la hauteur de la situation. Elle doit condamner sans détour cette attaque, se désengager de toute alliance avec ces fauteurs de guerre et en appeler à une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU et de son assemblée générale.
La France insoumise réitère son exigence d’un débat et d’un vote à l’assemblée nationale au titre de l’article 50-1 tant cette situation met l’humanité en danger. Ce débat suivi d’un vote a été demandé par le groupe parlementaire insoumis depuis le 13 juin sans aucune réponse du gouvernement.
La tâche des mouvements progressistes et pacifiques partout dans le monde est de mobiliser les peuples contre la guerre et contre le génocide à Gaza. La France insoumise y prendra toute sa part.
