Communiqué LFI-NFP
Au luxueux hôtel du Crillon, depuis la reprise par le groupe Rosewood Hotels, la direction a recours à des pratiques de répression syndicale et de management toxique.
Nourdine, délégué du personnel CGT, vient d’être mis à pied en vue de son licenciement. Ce voiturier de 18 ans d’ancienneté dans le palace parisien a remporté avec son syndicat de nombreuses améliorations pour les conditions de vie des travailleurs : primes JO, refus de la sous-traitance abusive. La direction lui fait désormais payer le prix de ces avancées, en constituant un dossier fallacieux auprès de ses collègues auditionnés sous pression. Cette répression contre le syndicat majoritaire au sein de l’établissement doit cesser.
Dans ce haut lieu du luxe parisien où la nuit peut coûter 12 000 euros, la direction prélève aux salariés 1€ supplémentaire sur leur salaire au prétexte de la qualité des repas qui leur sont servis, représentant un gain de 110 000€ par an pour le groupe. Les salariés dénoncent par ailleurs des traitements salariaux inéquitables entre services ainsi qu’entre superviseurs et employés.
Nous apportons notre soutien plein et entier aux salariés du Crillon qui exigent l’abandon du licenciement de Nourdine Seddik et sa réintégration immédiate. Les conditions de travail et de rémunération des salariés doivent également être améliorés, avec un réajustement des salaires qui respecte la proportionnalité entre employés et superviseurs, une meilleure prise en charge de leur mutuelle et la suppression du prélèvement « qualité » pour leurs repas. Nous continuerons à nous mobiliser à leurs côtés.
