Communiqué du groupe LFI-NFP
C’est avec un immense soulagement que nous avons appris la relaxe générale pour les derniers prévenus dans « l’affaire de Bure ». Après 8 ans de harcèlement policier et d’instrumentalisation judiciaire, celles et ceux qui luttent contre la poubelle nucléaire de la Meuse ont tous été relaxés, sur l’ensemble des accusations qui pesaient sur elles et eux.
Rappelons que le projet Cigéo vise l’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux, issus de l’exploitation des centrales atomiques, pendant plusieurs centaines de milliers d’années. Loin de constituer un « coffre-fort », ses promoteurs expliquent « organiser la compétition entre la migration des radionucléides et la décroissance de leur radioactivité ». Comprendre : « ces éléments mortellement radioactifs aujourd’hui finiront bien par sortir, mais assez tard, espérons-le, pour ne nuire à personne… »
Un projet dont la demande d’autorisation de création est actuellement en cours d’instruction auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection, et dont le coût fait débat : au moins 30 milliards d’euros… mais difficile d’estimer un chantier prévu pour durer 150 ans.
Le groupe parlementaire insoumis se réjouit de la relaxe générale des opposants et réaffirme son opposition totale au projet d’enfouissement des déchets nucléaires.
Avec elles et eux, nous donnons rendez-vous à la grande journée de lutte contre Cigéo organisée le 20 septembre prochain à Bure.
