Ce jeudi, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, et des hauts responsables militaires se réunissent pour décider du sort de l’équipage de la Freedom Flotilla, révèle la chaîne publique israélienne Kan 11. Les autorités israéliennes ont déjà décidé que le navire ne devait pas s’approcher du territoire palestinien.
À bord du navire se trouvent la députée française Rima Hassan, l’activiste Greta Thunberg, ainsi que dix militants non-violents déterminés à acheminer une aide humanitaire vitale à la population de Gaza.
La Freedom Flotilla risque d’être interceptée en eaux internationales, avec une possible arrestation de l’équipage, ou remorquée de force jusqu’au port israélien d’Ashdod, où les militants pourraient être détenus.
Cette décision survient alors que plusieurs rapporteurs spéciaux des Nations Unies appellent à garantir un passage sécurisé pour ce navire humanitaire. Ils rappellent que la population de Gaza a un droit fondamental à recevoir une aide humanitaire via ses eaux territoriales, et que la Freedom Flotilla a le droit de circuler librement en eaux internationales, conformément au droit maritime et humanitaire international.
La France insoumise lance un appel :
▪️Aux gouvernements des pays dont sont originaires les membres de l’équipage, pour qu’ils garantissent un passage sûr au navire et la sécurité de son équipage ;
▪️Aux instances internationales, pour qu’elles mettent fin à l’impunité dont bénéficie un État qui menace des civils désarmés au mépris des conventions internationales et humanitaires ;
▪️À la société civile, pour amplifier cet appel et exiger la protection immédiate du navire et de son équipage.
