Communiqué LFI-NFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou vient d’annoncer que l’armée israélienne entrerait « avec toute sa force » dans la bande de Gaza dans les prochains jours. Il affirme chercher des pays “prêts à accueillir les Palestiniens”.
Après 18 mois de génocide, de blocus et de famine méthodiquement organisés, l’État d’Israël ne dissimule plus son projet : coloniser Gaza et déporter sa population, en piétinant le droit international.
Le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a à nouveau promis que « Gaza serait totalement détruite ».
Depuis deux mois, Israël a rompu le cessez-le-feu, intensifié les bombardements et interdit l’accès à l’aide humanitaire. Plusieurs enfants sont encore décédés sous les bombes à Jabaliya dans les dernières 24 heures. Le nombre de morts, déjà insoutenable et largement sous-évalué, dépasse les 53 000.
Dans un tel contexte, le message est sans appel : les gazaouis doivent partir ou mourir. Nous demandons au Président de la République une condamnation claire, ferme et immédiate de ces déclarations criminelles.
L’urgence est absolue, et le silence complice de l’Union européenne est inacceptable. Même parmi celles et ceux qui se revendiquaient « soutiens inconditionnels d’Israël », beaucoup commencent à s’émouvoir de l’inhumanité de la politique de Netanyahou et de son inefficacité du point de vue de la libération des otages, comme de la sécurité de la région à long terme.
Au-delà des mots, la France doit imposer des sanctions économiques et diplomatiques et exiger, sans délai, la suspension de l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne, son premier partenaire commercial.
Face aux menaces répétées du génocidaire Netanyahou, la France doit agir immédiatement pour empêcher la destruction totale du peuple Palestinien et faire respecter son droit à l’auto-détermination.
