CREST - Les insoumis·es innovent avec « l’opération vaisselle pour l’Elysée »

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Si les insoumis·es ont souvent de bonnes idées pour innover dans leurs actions locales, Macron reste également une source d’inspiration intarissable… Ce fût le cas pour le groupe d’action « Les insoumis du crestois » qui est parvenu à adapter son déclencheur de parole au fil de l’actualité. Il faut dire que la commande d’un nouveau service de table de l’Elysée pour un montant de 500 000€ récemment révélé  par Le Canard enchaîné a fait parler. Car, à l’heure où le gouvernement détruit à tout va nos services publics au nom de la rigueur budgétaire les déclarations hautaines et les « extras » de Macron 1er font tâches. 

Les insoumis·es avaient donc organisé près du marché local un porteur de parole avec des phrases pour interpeller : « Avez-vous besoin des services publics ? » ou encore « Les pauvres le font exprès ». Mais contrairement à un déclencheur de parole plus « classique » où les passant·e·s sont invité·e·s à s’exprimer en écrivant sur de grandes feuilles de papier, ici les volontaires se prêtaient à l’exercice sur des assiettes en carton ! Résultat : l’opération a parfaitement fonctionné, les passant·e·s amusé·e·s s’arrêtaient plus facilement pour discuter et écrire ce qu’ils avaient sur le cœur. Ils ont trouvé pour la plupart, l’accroche ingénieuse et drôle. Finalement ce sont plus de 50 assiettes qui ont été récoltées avec chacune une inscription particulière (voir les images).

Les assiettes ont ensuite été adressées à l’Elysée afin de les proposer comme service de table. Si l’initiative ne risque pas de faire rire E. Macron, c’était bien le cas des insoumis·es qui se sont félicité·e·s de cette action réussie en tout point. D’autres groupes d’action en France ont également fait des initiatives sur ce thème en exposant de la faïencerie insoumise ou en récoltant de la vaisselle usagée pour l’envoyer à l’Elysée. Des actions qui installent le dialogue avec les passants mais qui rappel également à chaque occasion à Macron que les insoumis·es n’en ont pas fini avec lui…

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