Cette loi entend réhabiliter les hommes condamnés à mort et fusillés ou exécutés sans jugement digne de ce nom, dont le seul « crime » était de n’avoir pas pu ou pas voulu supporter le niveau de violence effroyable d’un conflit qui aura fait plus de 10 millions des morts. Ces hommes sont entrés dans la mémoire sous le terme de « fusillés pour l’exemple ».
Le nombre élevé de sentences de mort prononcées par les conseils de guerre français comparé aux pratiques des armées anglais et allemande pointe la sévérité particulière des autorités françaises dans cette guerre.