Qui es-tu ?
Originaire de la campagne de Saint Gildas-des-Bois en Loire-Atlantique, où j’ai grandi, c’est ensuite à Rennes que j’ai poursuivi mes études dans le supérieur. Après une année d’hypokhâgne, je rentre à Sciences Po Rennes, boursier. La troisième année à l’étranger me porte au Chili, dans le port de Valparaíso, où je réalise un stage de journalisme dans une radio communautaire. De retour, j’ai intégré cette année un master 1 de sociologie de l’action publique.
Comment a commencé ton engagement ?
En 2012, le Front de Gauche attise mon attention, je colle mes premières affiches et rejoins le Parti de Gauche. A l’automne, le gouvernement tente une première expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Débute alors mon engagement entre les différentes composantes anti-aéroport, notamment à travers la production de visuels pour badges, affiches et autocollants, façon de lutter d’une manière plus artistique pour défendre le bocage. J’ai ensuite rejoins la France insoumise en 2016.
Quel est le combat que tu portes ou que tu souhaites mener ?
La lutte contre le projet d’aéroport est devenue un symbole des Grands Projets Inutiles et Imposés (GPII), projets qui servent des intérêts purement particuliers au détriment de l’intérêt général, qu’il soit social ou écologique. De l’aéroport de NDDL à la poubelle nucléaire de Bure, en passant par l’usine des 1000 vaches, combattre ces projets destructeurs, où qu’ils soient, permet de faire face au système libéral qui les fait naître, et de reprendre le pouvoir pour défendre une autre société.
Ouest-France - 26 novembre 2018 : « Je dois ma formation politique à NDDL »
Pressé Océan